Jeune conducteur occasionnel ou secondaire

Assurer un jeune conducteur en tant que conducteur secondaire ou occasionnel n’entraîne pas les mêmes conséquences. A la fois sur le coût de votre couverture, l’évolution du bonus-malus du conducteur novice mais également que la fréquence à laquelle il pourra conduire le véhicule.

Jeune conducteur secondaire

Définition

Le jeune conducteur occasionnel figure nommément au contrat d’assurance et bénéficie des mêmes garanties que le conducteur principal.

Avantage

Les avantages sont nombreux, à la fois sur le coût de l’assurance et le bonus-malus du jeune conducteur :

• Faire figurer un jeune conducteur en tant que conducteur occasionnel engendre un léger surcoût. Mais ce montant complémentaire n’a rien à voir avec celui que le novice aurait dû débourser pour s’assurer comme conducteur principal. Sachant que la surprime appliquée pour un jeune conducteur - n’ayant pas suivi l’apprentissage anticipée de la conduite (AAC) - est de 100%.
• Le jeune conducteur bénéficie des mêmes garanties que le conducteur principal en cas de sinistre couvert au contrat : accident, incendie, vol, bris de glace…
• Cette solution permet au jeune conducteur de faire évoluer favorablement son bonus-malus. Lorsqu’il vient de décrocher son permis, son coefficient de réduction majoration (CRM) s’élève à 1. Puis 0,95 au bout d’un an, 0,90 au bout de deux ans et 0,85 au bout de trois ans. A condition que le novice n’ait aucun accident responsable et qu’il reste assuré, sans interruption, en tant que conducteur secondaire. Au bout de trois ans - c’est-à-dire au terme de son permis probatoire - il pourra ainsi s’assurer lui-même à moindre coût.

Inconvénients

Quelques inconvénients persistent toutefois :

1. Le conducteur secondaire ne doit pas être le conducteur habituel du véhicule. Il peut l’emprunter occasionnellement, par exemple les week-end et pendant les vacances. Mais en aucun cas de manière quotidienne, par exemple pour se rendre à son travail ou sur son lieu d’études.
2. Si le jeune conducteur inscrit en tant que conducteur secondaire provoque un accident dans lequel sa responsabilité est reconnue, il écopera d’un malus. Ce dernier s’appliquera également au conducteur principal. Ce qui risque mécaniquement de faire augmenter votre prime d’assurance.
3. En cas de sinistre, s’il est avéré que le jeune conducteur principal qui tenait le volant, une franchise peut être appliquée au coût des réparations. Même si la cause du sinistre est couverte au contrat.

Les démarches pour s’assurer

Il suffit d’avertir votre assureur qui vous enverra un avenant au contrat. Les informations concernant le jeune conducteur sont inscrites au contrat. A savoir, ses nom, prénom, date de naissance, date et référence du permis de conduire. Selon les assureurs, une surprime peut vous être appliquée, mais bien moindre que si le jeune conducteur s’assurait lui-même.

Attention, toutefois, certains contrats d’assurance ne prévoient pas la possibilité d’ajouter un conducteur secondaire au contrat, comme les assurances dits petit rouleur ou au kilomètre. A noter qu’un jeune conducteur pourra difficilement figurer comme conducteur secondaire d’une voiture de sport ou d’une voiture de luxe. Les contrats couvrant ces véhicules d’exception étant assez restrictifs.