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Une surprime jeune conducteur est une majoration de la prime d’assurance qui s’applique dans les cas où le souscripteur a moins de trois ans de permis ou s’il n’a pas été assuré depuis au moins trois ans. S’il s’agit d’un jeune conducteur ayant obtenu son permis suite à un apprentissage anticipé de la conduite (AAC). Cette surprime s’applique pendant deux ans.
Lorsque le jeune conducteur vient de décrocher son permis, cette surprime est de 100%, par rapport au tarif classique. Elle est dégressive au fil des années. Au bout de trois ans de permis - au terme de la période de permis probatoire - il n’y a plus aucune surprime.
Année | Taux de la surprime |
---|---|
1re année | 100 % | 2e année | 50 % | 3e année | 25 % | 4e année | 0% |
Les jeunes conducteurs ayant obtenu leur permis suite à un apprentissage anticipé de la conduite bénéficient d’une surprime moindre.
Année | Taux de la surprime |
---|---|
1re année | 50 % | 2e année | 25 % | 3e année | 12.5 % | 4e année | 0% |
A noter qu’au terme de la troisième année, le jeune conducteur n’aura plus de surprime mais paiera un tarif correspondant à son bonus-malus. C’est-à-dire 0,85 s’il n’a eu aucun accident responsable dans les trois ans suivant l’obtention de son permis.
Il existe plusieurs moyens de réduire cette surprime :
1- Opter pour l’apprentissage anticipée de la conduite qui, comme nous l’avons vu plus haut, permet de bénéficier d’une surprime moindre. Les assureurs estiment qu’un jeune conducteur ayant suivi l’AAC a davantage d’expérience et cause moins d’accidents. Puisqu’il a dû parcourir, en plus de ses cours de conduite, 3 000 km au minimum en conduite accompagnée.
2- Inscrire le jeune conducteur en tant que conducteur occasionnel sur votre contrat. Il peut ainsi conduire sans devoir payer très cher son assurance et son bonus-malus évolue de manière favorable.
3- Depuis le 1er janvier 2019, les jeunes conducteurs peuvent suivre une formation post-permis. Elle doit être effectuée entre le 6e et le 12e mois suivant l’obtention du sésame et permet de réduire la période du permis probatoire à deux ans au lieu de trois. Pour les jeunes ayant passé le permis par le biais du AAC, la période passera de deux ans à 1 an et demi. Cette réduction du temps de permis probatoire réduit fortement la surprime et sa durée d’application.
Nous avons pris l’exemple d’un contrat d’assurance souscrit pour une Peugeot 108 Essence dont la date de première immatriculation remonte à septembre 2013. Voici ci-dessous quelques exemples de calcul de la surprime jeune conducteur :
1- La première année de permis le tarif est de 1000 euros, alors que pour un conducteur ayant plus de trois ans de permis et un bonus-malus similaire (1), le tarif serait moitié moins cher, soit 500 euros environ.
2- La deuxième année la surprime est de 50% et si le jeune conducteur n’a pas eu d’accident responsable son coefficient de réduction-majoration (CRM) est de 0,95. Le tarif serait de 712 euros. Soit (500*1,5)*0,95.
3- La troisième année la surprime est de 25% et si le jeune conducteur n’a pas eu d’accident responsable son coefficient de réduction-majoration (CRM) est de 0,90. Le tarif serait de 562 euros. Soit (500*1,25)*0,90.
4- La quatrième année, il n’y a plus de surprime et si, le jeune conducteur n’a toujours pas eu d’accident responsable, son coefficient de réduction-majoration (CRM) est de 0,85. Le tarif serait de 425 euros. Soit 500*0,85.