L’utilisation qui est faite d’un véhicule peut avoir de grandes conséquences sur le prix de la cotisation. Quand on parle d’utilisation d’un véhicule, l’assureur prend en compte de nombreux critères qui pourront faire augmenter ou baisser le prix de l’assurance automobile comme le type d’utilisation, le nombre de kilomètres ou la zone des déplacements habituels.
Au moment du devis, les assureurs s’informent sur la nature des déplacements qui seront effectués avec le véhicule à assurer, en cherchant principalement à savoir si ce seront des déplacements privés, pour le trajet domicile – travail ou pour des déplacements professionnels.
Si un conducteur n’utilise sa voiture que pour des déplacements privés, l’assureur part du principe qu’il y a alors moins de risques qu’un accident survienne, comparé à un conducteur qui utiliserait son véhicule pour des trajets de son domicile à son travail. En effet, le trajet quotidien qui sera alors effectué augmentera sensiblement le nombre de kilomètres effectués sur une année par exemple.
Les trajets professionnels sont quant à eux considérés comme spécifiques et doivent faire l’objet d’une clause distincte au contrat. Le fait d’assurer un véhicule pour des trajets personnels mais également professionnels entraîne automatiquement une surprime d’assurance. En cas de sinistre survenu lors d’un trajet professionnel sans assurance adéquate, le conducteur risque gros et l’assureur ne sera pas tenu de prendre en charge les éventuels dégâts.
La zone habituelle d’utilisation du véhicule rentre en compte lors de la souscription d’un contrat d’assurance dans la mesure où elle modifie les risques éventuels d’un sinistre. Par exemple, un conducteur ayant l’habitude de se rendre à son travail en zone urbaine sera plus enclin à rencontrer des problèmes sur la route ; en cause, la densité de population et de conducteurs qui est plus élevée dans les villes. Au contraire, une personne effectuant des trajets seulement en zone rurale sera moins exposée, il en découlera une prime d’assurance allégée.
La zone des déplacements est un critère directement lié à la zone de stationnement du véhicule, autre élément important de la définition du prix d’assurance.
La fréquence d’utilisation peut être déterminée par l’assureur en prenant en compte la nature des déplacements, mais également le nombre de kilomètres estimés sur une année.
Les conducteurs effectuant de nombreux kilomètres ont pour l’assureur des profils à risque et ont plus de chance d’être impliqués dans des sinistres.
Certaines formules spécifiques permettent de calculer la prime d’assurance en fonction des kilomètres parcourus, les assurances au km. Ces assurances fonctionnent généralement de deux manières :
Pour les « petits rouleurs » les offres au kilomètre sont intéressantes et permettent de diminuer les primes d’assurance.
Prêter le volant de son véhicule à un autre conducteur n’entraîne pas toujours une augmentation de la prime d’assurance. En général, lorsqu’un autre conducteur que celui désigné au contrat prend le volant, la garantie obligatoire responsabilité civile continue de fonctionner normalement, mais il est important de vérifier les conditions applicables au contrat, surtout pour les garanties facultatives et leurs franchises.
Certains contrats comportent une clause d’exclusivité ; le conducteur désigné au contrat est alors le seul à pouvoir conduire son véhicule et bénéficier des garanties de son assurance. Ces contrats spécifiques permettent de diminuer le montant de la prime d’assurance mais sont tout de même très restrictifs.
Si le prêt du véhicule se fait régulier il est préférable d’inscrire le conducteur secondaire au contrat, cela n’entraîne souvent pas d’augmentation de la prime d’assurance à part lorsque la deuxième personne est considérée comme un « jeune conducteur ».
Messages