Publié le par Bastien O dans Actualité assurance
Les accidents sont fréquents mais peuvent souvent être évités facilement. Bien qu’il soit rassurant de savoir que les assurances auto sont là pour aider à couvrir les conséquences financières d’un sinistre, il vaut toujours mieux prévenir que guérir.
Il est important de faire la distinction entre "fatigue" et "somnolence". Selon la Sécurité Routière, la fatigue est "la difficulté à rester concentré", indiquée par des signes tels que le picotement des yeux, le raidissement de la nuque, les douleurs de dos et le regard qui se fixe. La somnolence, par contre, est "la difficulté à rester éveillé", avec le risque de s’endormir, quel que soit la durée du trajet. Elle se manifeste par des bâillements et des paupières lourdes. De plus, la somnolence entraîne des périodes de "micro-sommeils" (de 1 à 4 secondes) qui peuvent être extrêmement dangereuses pour la sécurité de tous.
Aucune méthode ne peut lutter contre la somnolence au volant. Que ce soit boire un café supplémentaire, écouter de la musique à fond, ou fumer pour se stimuler, aucun de ces moyens ne peut atténuer l’hypovigilance du conducteur. Lorsque les premiers signes de somnolence apparaissent, le conducteur doit s’arrêter, car les risques d’incident sont multipliés par trois ou quatre dans la demi-heure qui suit. Sur l’autoroute, un accident mortel sur trois est associé à la somnolence.
Etre éveillé pendant plus de 17 heures est une cause courante de somnolence et de fatigue au volant. être éveillé aussi longtemps équivaut à avoir 0,5g d’alcool dans le sang. De nombreuses personnes en France ont une dette de sommeil. Plus d’un tiers des personnes dorment moins de six heures par nuit alors que la plupart ont besoin de sept à huit heures de sommeil. Il est aussi important de tenir compte de l’heure à laquelle on prend la route : très tôt ou très tard, juste après un repas, les risques sont plus élevés. Conduire entre 2 et 5 heures du matin et entre 13 et 15 heures multiplie les risques d’accidents de la route.
La prise d’alcool, de drogue ou de médicaments, dont l’effet est sédatif, fait partie des causes de fatigue et de somnolence. Selon la Sécurité Routière, "une vitesse excessive induit une fatigue supplémentaire, car la vitesse oblige le cerveau à traiter un plus grand nombre d’informations en un minimum de temps, la vision devant alors s’adapter en permanence."
En cas d’accident responsable, l’assurance tous risques prend en charge les dommages corporels et matériels causés. L’assurance auto au tiers, une formule minimale, assure la garantie responsabilité civile qui couvre les dommages corporels et matériels causés à un tiers (autre conducteur, passager, piéton, cycliste...), mais ne vous indemnise pas lors d’un sinistre occasionnant des dommages matériels sur votre véhicule.
Sachez toutefois que la somnolence au volant peut être considérée comme une circonstance excluant la garantie. Si un accident se produit alors que vous étiez en état de somnolence, l’assureur peut refuser de prendre en charge les dommages causés. Lisez bien votre contrat !
