Lorsque les éléments se déchainent, les véhicules sont souvent en première ligne et les dommages matériels peuvent être très importants. Pour couvrir ce type de sinistre, il faut avoir inclus dans son contrat une garantie spécifique pour les « catastrophes naturelles » généralement associée à de multiples conditions d’application.
La garantie catastrophe naturelle indemnise l’assuré pour les dommages matériels causés à son véhicule lors d’évènements climatiques de grande ampleur.
Les évènements climatiques qui rentrent dans la définition de catastrophe naturelle sont généralement les cyclones, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les inondations… Pour qu’un événement climatique soit qualifié de catastrophe naturelle, il est impératif qu’un arrêté ministériel soit publié au Journal Officiel de la République française, sans celui-ci, il sera impossible pour l’assuré d’utiliser la garantie catastrophe naturelle.
En premier lieu, il faut avoir souscrit à cette garantie pour pouvoir en bénéficier, et cette dernière est rarement comprise directement dans les formules d’assurance auto. Les assurés au tiers ne sont pas couverts par la garantie catastrophe naturelle, mais ceux qui ont souscrit à une formule intermédiaire ou tous risques peuvent y prétendre du moment où ils ont également souscrit une garantie dommage.
Après la publication de l’arrêté ministériel, l’assuré dispose de 10 jours maximum pour déclarer le sinistre auprès de son assureur. Lors de cette déclaration, tous les éléments de preuve que peut rassembler l’assuré sont importants et doivent être transmis à l’assureur, on pense généralement à des photos, des expertises…
L’assurance dispose d’un délai de 2 mois après la publication de l’arrêté ministériel pour étudier le dossier de demande de l’assuré et faire le premier versement des indemnités, la totalité des indemnisations doit être effective au bout de 3 mois.
En plus des plafonds d’indemnisation prévus au contrat, la garantie catastrophe naturelle est assortie d’une franchise légale d’un montant de 380 €, qui peut s’élever à 1520 € dans le cas ou les dommages sont causés par un mouvement de terrain provoqué par une sècheresse ou une réhydratation du sol.
La garantie tempête permet à l’assuré d’être indemnisé pour les dommages causés à son véhicule par un événement climatique qui n’est pas considéré comme une catastrophe naturelle et qui n’a donc pas fait l’objet d’un arrêté ministériel. Pour qu’un événement climatique soit qualifié de tempête les assureurs peuvent faire appel à des stations météorologiques qui pourront leur fournir une preuve.
La garantie tempête est disponible dans les formules intermédiaire et tous risques du moment où l’assuré à bien souscrit à une garantie dommage. Pour prétendre à une indemnisation, il est nécessaire de déclarer tout sinistre dans un délai de 5 jours.
Le gouvernement met à disposition de tous les Français, un site internet d’information sur les risques climatiques sur le territoire, Géorisques ; il pourra être utile à ceux qui souhaitent éviter d’éventuels dommages à leur véhicule lors d’intempéries. Enfin, il est important de prendre en compte le risque climatique de sa zone d’habitation lors du choix de la formule d’assurance : pour un conducteur régulièrement confronté à des inondations ou vents violent, il sera surement plus rentable de choisir une formule intermédiaire ou tous risques contenant une garantie catastrophe naturelle ou tempête.
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